Les changements qui seront introduits permettront d'obtenir des index plus fiables, sans modification majeure du niveau des index des animaux. Les calculs préliminaires montrent que la plupart des taureaux norvégiens changeront à +/- 2 points près par index.
Les index de production annuels comprennent les quantités de lait, les quantités de matière protéique, les quantités de matière grasse, le pourcentage de protéines, le pourcentage de matière grasse et le comptage des cellules somatiques. Dans le calcul amélioré de ces index, nous les corrigeons encore mieux par rapport aux effets environnementaux et nous incluons des informations provenant de plusieurs lactations. Cela contribue à une meilleure fiabilité des index.
Derrière l'amélioration
Les facteurs environnementaux de diverses natures contribuent à masquer le patrimoine génétique des animaux. Le calcul de l'index doit donc être corrigé de tous les facteurs environnementaux connus qui affectent les performances des animaux (phénotypes). Sinon, l'effet des facteurs environnementaux peut être considéré comme faisant partie des différences génétiques entre les animaux (génotypes). À l'avenir, il sera mieux corrigé en fonction du système de traite, du nombre de lactations et du croisement (effet d’hétérosis).
Modèle de traite
Dans les modèles statistiques utilisés pour le calcul de l'index, nous corrigerons explicitement le système de traite et l'interaction entre le modèle de traite et le nombre de lactations. La raison en est que les vaches traites dans les robots sont traitent en moyenne plus fréquemment que les vaches dans les salles de traite, mais la différence est plus faible pour les vaches en 1ère lactation. La différence moyenne pour les vaches en 1ère lactation est d'environ 425 kg de lait (non corrigée des autres facteurs environnementaux), alors qu'elle est d'environ 1 000 kg (non corrigée) dans les autres lactations. Jusqu'à présent, nous avons seulement considéré la différence de performance entre les systèmes de traite en corrigeant l'environnement du troupeau.
Effet d'hétérosis et plus de lactations
Le nouveau modèle a également corrigé l'effet du croisement (hétérosis) en utilisant les informations génotypiques sur le degré d'hétérozygotie.
L'utilisation de taureaux importés produit des effets de croisement non héréditaires en raison d'une hétérozygotie accrue. Par exemple, les vaches produites par des taureaux importés auront en moyenne un degré d'hétérozygotie supérieur d'environ 1% à celui des vaches issues de taureaux rouges norvégiens. Cela représente environ 80 kg de lait qui doivent être corrigés. La correction est faite dans le rang de lactation car il y a une certaine différence d'effet entre les lactations.
Il est souhaitable d'utiliser toutes les informations disponibles qui peuvent contribuer à une sécurité accrue dans les calculs de l'indice. Le nombre maximum de lactations incluses par vache passe actuellement de trois à cinq.
Une héritabilité plus élevée
Les travaux de développement ont révélé que l'héritabilité pour les kg de lait, les kg de protéines, les kg de matières grasses et le nombre de cellules dans les nouveaux modèles augmente de 2 à 4 %, tandis que le pourcentage de protéines augmente de 10%. En revanche, l'héritabilité du pourcentage de matière grasse reste inchangée.
Modifications des indices
Même si les modifications qui seront introduites permettront d'obtenir des index plus fiables, nous ne prévoyons pas encore de changements majeurs dans le niveau d'index des animaux. Les calculs préliminaires montrent que la plupart des taureaux rouges norvégiens changeront à +/- 2 points près pour chaque caractère.
Retrouvez l'article original en anglais sur le site NORVEGIAN RED. Pour plus d'information sur le croisement laitier Hyvig et la race Rouge Norvégienne, contactez votre conseiller BOVEC.
Source image: Rasmus Lang-Ree